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Une femme suit des yeux l'homme vivant qu'elle aime. René Char |
L'oiseau rouge des métaux vole soucieux d'embellir l'existence. La mémoire de l'amour regagne silencieusement sa place... |
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Plume légère ignorant tout de l'encre, Tu accueilles la vie, en fais une explosion Organise nos temps comme une symphonie, Un rêve peut durer bien plus long que la nuit Passé minuit aucune explication n'explique. |
Immaculée. La trace rouge crie :"Je suis là, Forgée. Tes propres coups et ton propre marteau ; Eclose. La rose rouge vif au milieu de la neige Légère. Soleil d'aube dans un ciel net bleu noir ; Peut-être faudra-t-il choisir d'autres mystères, |
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Tu seras pierre d'éclair aussi longtemps que l'orage empruntera ton lit pour s'enfuir. René Char |
C'est pourquoi deux éclairs au lieu d'un sont nécessaires si la nuit glisse en nous son signet. |
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Que dire ? Le silence plein accomplit toute chose Demain vaut-il d'être attendu un jour encor ? Platine iridié, j'obéirai aux lois Le lit montre la voie possible, acquise même Fuir ou lutter ? Bien provoqués ces orages |
A qui appartiendrait une nuit scintillée Exact. Les pleurs sont nécessaires si l’œil glisse Et puis qui sait comment les faces du bois tournent Seul l'éclair changera telle réalité Feux vifs entre faces d'une même médaille ; |
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Ce frère brutal se tenait au centre de tous les malentendus, tel un arbre de résine dans le froid inalliable. René Char |
Ils sont privilégiés ceux que le soleil et le vent suffisent à rendre fous... |
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L'arbre, distillant sa résine, espère l'étincelle Extraire un baume fin du brut aromatique ; Cœur de rose des vents, lieu d'équilibre atteint, Le porteur de désir taille sa route immense L'erre du temps persiste et court, vie arrêtée |
Soleil d'aube illumine l'éclos de rêves nés, commis. Vent... Les voiles bousculent la goélette vers le port. Fou l'amour d'automne atteint la braise toujours vive. Contracté gré à gré entre soleil et vent, |
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Les hommes aux vieux regards qui ont eu un ordre du ciel transpercé en reçoivent sans s'étonner la nouvelle. René Char |
Femme qui lui avait appris alors qu'il n'était encor qu'une graine captive de loup anxieux, la tendresse des hauts murs polis par votre nom. |
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Maîtrise. Le regard de ceux qui sortent appartient à la fin Tolérant. Aucun point de la roue qui ne vaille moins Paisible. Le calme du sommeil fait partie du désir Délébile. Le trait de l’œil sur l'avenir Etonnement biaisé peu à peu par le temps |
Engainé le coup parti sans origine Esprit heurté aux barreaux méfiants et forts Envelopper d'amour agrandit le plaisir Une à une effacée aucune aspérité persiste Bâtir la maison d'unilatéral cristal |
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Je suis meneur de puits taris que tes lointains approvisionnent. René Char |
Celui qui marche sur la terre des pluies n'a rien à redouter des épines, dans des lieux finis ou hostiles... |
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Fixe. La découpe du mont à l'horizon de l'aube Ardu. Conduire les nœuds de vie enclos au sein des pierres Pire. L'essentiel du fardeau reposera De loin. La source sourd alimenter de gré Qu'importe de construire un xième pouvoir |
Piste rêche du roc, espoir risqué du puits Route des vents tendue vers un nouvel épice Voie du pays de l'homme empruntée dans l'instant Savourer les chemins sans risque des pays Arbre qui ramassait ses feuilles à l'automne |
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A chaque effondrement de preuve, il répond par une salve d'avenir ... René Char |
O ma petite fumée s'élevant sur tout vrai feu, nous sommes les contemporains et le nuage de ceux qui nous aiment... |
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Encor un peu de toi persiste, odeur du vent Goût amer de présentes batailles troublées Créer encor parmi la matière fétide Créer enfin pour remonter le temps fluvial Réserver chaque instant à tirer l'ultime |
Formes indéfinies qui projettent l'objet Légèreté des formes surprises à l'espace Notre feu brûle alimenté de rejets vifs Deux éclairs issus chacun depuis les fins fonds Compagnons de la Marjolaine, hébergeons |